Internet, avec ses lumières et ses ombres, est le plus grand espace publique que le monde a jamais eu; il relie la pensée humaine au niveau global et cela exige tant ‘un nouveau modèle éducatif et, par conséquent, qu’ un nouveau modèle d’université. A partir d’une analyse historique des modèles d’université du Moyen Age à nos jours il montre que l’Université du XXI Siècle se trouve au carrefour entre atrophie et renaissance, entre stagnation et renouvèlement. Presque partout dans le monde aujourd’hui il y a des débats sur le fait que l’Université traditionnelle n’est plus en mesure de satisfaire les besoins d’une société globalisée et interconnectés. Un conflit générationnel de grande envergure est en cours. Les natifs numériques, la nouvelle génération d’étudiants met en discussion le modèle d’université traditionnelle. Le XXI Siècle impose de réinventer l’Université : sa transformation n’est plus un choix, mais un besoin très urgent.
Dans le livre sont décrits ainsi deux nouveaux modèles d’université, celui di Consorzio NETTUNO et celui de l’Université Télématique Internationale UNINETTUNO. Tous les deux ont anticipé le futur créant un réseau technologique et d’intelligences qui, sans plus limites ni d’espace et ni de temps, développent conjointement savoirs et connaissances. Il est d’un nouveau modèle d’université qu’il faut partir pour construire le futur. Le futur est un don, il est une conquête qui demande à chaque génération lutte et sacrifice pour satisfaire les besoins d’une nouvelle époque qui, jamais comme à présent, réunit les peuples du Nord et du Sud du monde et les confronte à un nouveau défi : la réponse aux besoins d’un monde globalisé et interconnecté.
De la préface par Paolo Prodi
“Une des erreurs les plus communes et lourde de dangers lorsque on parle de « reforme » de l’université est celle d’opposer à une université traditionnelle, vielle et gâtée, un ‘université du futur livrée dans l’air des nouvelles technologies, au de là du temps et de l’espace. L’utilité d’un livre comme celui d’une professeure comme Maria Amata Garito, qui a expérimenté au cours de plusieurs années de travail concret et expérimental les troubles de ce passage, sert, a mon avis, surtout a combattre cet équivoque de fond : la nouvelle université ne peut pas naitre d’un vide, mais elle doit s’accroitre enclenchant sur le nouveau réseau de communication du savoir sa tradition millénaire”.